RELANCE

Plan de relance Sarkozy : ce n'est pas 26 milliards mais 10
La fondation Terra Nova a procédé, avec l'aide d'économistes spécialistes de l'impact des dépenses publiques sur l'économie, à l'analyse détaillée du plan de relance présenté par le président de la République le 4 décembre.

Plus d'un Français sur deux craint la « faillite » de la France
52 % des Français sont prêts à la suppression du département. Un tiers seulement jugent qu'il y a trop de fonctionnaires. Par ailleurs, la gestion de la crise par l'exécutif ne convainc pas.

Plan de relance et espoirs déçus
Des milliards comme s'ils en pleuvaient (26 au total) mais beaucoup d'effets d'annonce pour les éditorialistes qui relèvent notamment que les dépenses vraiment nouvelles n'excèderaient pas 4 milliards d'euros...


Notre analyse : Le plan de relance, une fois déshabillé de tous ses effets d'annonce, apparaît bien maigre. Mais il est aussi la conséquence des marges de manœuvre extrêmement faibles imposées par notre situation budgétaire. L'idée de François Bayrou d'un grand emprunt européen pour répondre à la crise n'a même pas été évoquée par Nicolas Sarkozy, alors que, de son côté, le PS propose uniquement de restaurer les autorisations économiques de licenciement...

 

 

EUROPE

Le bilan européen de Nicolas Sarkozy
Le sommet européen de la mi-décembre marque traditionnellement la fin de la présidence semestrielle de l'Union. Nicolas Sarkozy exerce son mandat jusqu'au 31 décembre, mais l'heure des bilans a déjà sonné. Comment juger celui de la présidence française ?


Un pompier exemplaire mais pas un architecte
Sans son extraordinaire pragmatisme, Nicolas Sarkozy n'aurait pu gérer les crises à répétition. Mais il est loin d'avoir atteint ses objectifs européens. Et l'axe Paris-Berlin en a pris un sérieux coup.


Le développement durable est aussi une réponse à la crise
L'impact important de la crise financière sur l'économie des pays européens, pourrait accélérer des changements nécessaires


Le plan européen, du recyclage sous un nouvel emballage
Faute de volonté et de moyens, l'UE se contente de labéliser les initiatives des Vingt-Sept.
 
Notre analyse : A l'heure du bilan de la présidence française de l'UE, une constatation s'impose: face à la crise institutionnelle provoquée par le non irlandais, face à la crise diplomatique après la guerre en Géorgie, face à la crise financière et économique, la France a semble-t-il été à la hauteur des évènements.

Cette dynamique positive doit alors être prolongée jusqu'au élections européennes et au-delà, en mettant l'accent sur des acteurs qui auraient du jouer un rôle plus important mais qui ont paru être éclipsés par le Conseil européen, à savoir la Commission et le Parlement, tout en soulignant que plusieurs crises sont toujours latentes, comme la crise alimentaire et la crise écologique.

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TRAVAIL LE DIMANCHE

Le Crédoc relativise l'intérêt de l'ouverture des magasins le dimanche
C'est un rapport dont le gouvernement se serait bien passé. Alors qu'il fait face à une opposition grandissante sur l'assouplissement du travail dominical, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) vient de publier un rapport relativisant l'intérêt de l'ouverture des magasins le dimanche pour les consommateurs et pour l'emploi.
 
Travail dominical : la CGPME s'oppose toujours au texte
Alors que le projet de loi s'apprête à passer en première lecture, le syndicat patronal pointe du doigt les déséquilibres économiques territoriaux et les inégalités salariales qui pourraient en découler.
 
58 députés de la majorité publient à nouveau une tribune contre le travail dominical
Cinq jours après un premier texte paru dans Le Figaro et la presse quotidienne régionale, une soixantaine de députés UMP, NC et MPF publient une tribune dans Le Monde pour protester contre l'extension du travail dominical souhaitée par le gouvernement.
 
Notre analyse : cette proposition sans fondement économique, qui constitue une régression sociale importante et qui fait largement débat même dans la majorité, reste cependant d'actualité. Il est important de rester mobilisés sur ce sujet d'autant qu'il touche de nombreux jeunes, qu'ils soient salariés, intérimaires ou étudiants.

 

MEDIAS

Audiovisuel : comment TF1 & Co gagnent la bataille des lobbies

Depuis des mois, en coulisses, les groupes d'intérêt s'efforcent de tirer le meilleur profit de la loi réformant l'audiovisuel.

 

Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
Les signataires de cet appel, dont Martine Aubry, François Bayrou, Noël Mamère, Hervé Bourges ou Michèle Cotta, "demandent au Parlement de renoncer à la loi qui permettrait au président de la République de nommer et de révoquer les présidents de France Télévisions et de Radio France".

 

Abus par Laurent Joffrin
Winston Churchill avait une bonne définition de la démocratie. «Dans ce régime, disait-il, quand on sonne chez vous à 6 heures du matin, vous êtes sûr que c'est le laitier.» On a sonné chez notre ami Vittorio de Filippis à 6 h 40. Ce n'était pas le laitier.


Du rififi à RFI

La rédaction de Radio France Internationale condamne l'intervention d'Alain de Pouzilhac auprès d'un journaliste de la station.


Journaliste en France, un métier de plus en plus risqué
En une semaine, quatre convocations et une mise en examen dans trois médias. La liberté de la presse régresse dans l'Hexagone.

 

La LDH demande une réaction urgente contre des "dérives inacceptables"
Pour l'association de défense des droits de l'Homme, qui réagit à l'interpellation de l'ex-directeur de la publication de Libération pour une affaire de diffamation, de telles pratiques judiciaires et policières "deviennent incompatibles avec l'Etat de droit".


Notre analyse : Peut-être plus que la loi sur l'audiovisuel, c'est la situation actuelle dans laquelle travaillent les journalistes qui constitue le vrai danger pour la liberté d'expression et l'indépendance des médias. A côté de « l'affaire Fillipis », existent de nombreux autres cas qui révèlent autant les uns que les autres le danger réel qui menace la liberté de pouvoir être informé...

 

 

JUSTICE

Les mineurs délinquants responsables dès 12 ans
Incarcération possible plus tôt pour les jeunes accusés de crimes, sanctions plus fermes et tribunaux proches de ceux réservés aux adultes : voici les grandes lignes du nouveau régime, plus dur, que Rachida Dati pourrait instaurer pour les mineurs délinquants.



L'UMP veut cibler les troubles chez l'enfant

"On dit qu'il faut le faire dès l'âge de trois ans pour être efficace",
déclare Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui espère ainsi mieux combattre la délinquance des mineurs. Un précédent projet de détection des troubles du comportement dès le plus jeune âge avait suscité, en 2006, un tollé auprès des éducateurs et des "psys".


Délinquance des mineurs, l'intox des chiffres du gouvernement
Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public

 

Prisons : le Conseil de l'Europe s'émeut, Dati fait la sourde oreille
De nouveau, les prisons françaises sont pointées du doigt. L'acte d'accusation est signé cette fois de Thomas Hammarberg, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, dont le mémorandum se base sur les constatations réalisées lors de sa visite, en mai.

 

La grâce présidentielle pourrait profiter à Jean-Charles Marchiani
Incarcéré pour corruption et actuellement jugé dans le dossier des ventes d'armes à l'Angola, l'ancien protégé de Charles Pasqua serait parmi les 40 détenus jugés méritants susceptibles d'être libérés à Noël, selon la CGT-Pénitentiaire.

Notre analyse : Alors que les troubles du comportement pourraient être ciblés dès l'âge de trois ans et que l'incarcération pourrait être rendue possible à partir de 12 ans, Rachida Dati, plus ou moins consciente des conditions déplorables de détention en France, aurait trouvé une excellent idée pour réduire (à la marge) la surpopulation: libérer le bras droit de Pasqua!

 

INSTITUTIONS

Le temps des députés sera limité pour l'examen des projets de loi
Le projet de loi organique sur les nouveaux droits du Parlement, examiné mercredi 10 décembre en conseil des ministres, prévoit la fixation d'une durée programmée pour l'examen des textes en séance. L'opposition dénonce la remise en cause du droit d'amendement
 
Amnesty International : Kouchner doit "préciser ses propos"
Le ministre des Affaires étrangères "semble remettre en cause le fait que les droits humains doivent être un paramètre majeur de la diplomatie française", estime l'organisation.

 

Notre analyse : Moins de temps pour débattre des amendements à l'Assemblée, et un ministre des Affaires étrangères qui déclare que la politique extérieure de la France est souvent incompatible avec les droits de l'Homme: en Sarkozie aujourd'hui, voilà des exemples (entre autres) illustrant l'évolution de notre démocratie...

 
Bonnes Fêtes, mais restez vigilant citoyens !
 
Le Bureau des Jeunes Démocrates du Calvados

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Revue de presse commentée du 15 au 23 décembre 2008

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