La présidente du MoDem 44 Sarah Elhairy avec Marc Fesneau, hier soir, à Nantes. - Crédit Ouest-France
Ira, ira pas ? Les adhérents du parti centriste sont suspendus au verdict du maire de Pau. Ils sont 250 en Loire-Atlantique.
Secrétaire général du Mouvement Démocrate (MoDem), maire de Marchenoir dans le Loir-et-Cher, Marc Fesneau était, hier soir, l'invité des adhérents, à Nantes. Il a été accueilli par la présidente départementale Sarah Elhairy, élue il y a un an. « Nous revendiquons 250 adhérents en Loire-Atlantique ».
Le maire de Pau sera-t-il une nouvelle fois candidat à l'Élysée ? Le MoDem attend la décision de son leader cette semaine, aux lendemains du bureau exécutif. « Si Alain Juppé avait remporté la primaire de la droite et du centre, la question ne se serait pas posée, rappelle Marc Fesneau. Maintenant, le contexte est différent. Mais s'il faut y aller, nous sommes prêts. Avec nos valeurs et nos convictions. »
« 350 candidats possibles »
Mais le centre aujourd'hui, est-il davantage représenté par le MoDem ou par l'UDI ? « Le véritable centre indépendant, c'est nous, répond l'élu de la grande région Centre Val de Loire. Et le MoDem est bien représenté sur les terres de l'Ouest. »
Quant à l'hypothèse Juppé, « qui est bien mieux qu'un plan B », elle n'est pas encore tout à fait écartée dans l'esprit de Marc Fesneau. « C'est une élection qui va se jouer très tard. Mais si François Bayrou se déclare, il faut qu'il le fasse dans les jours qui viennent. »
Enfin, qui dit présidentielle, dit législatives dans la foulée en juin. Sur 577 circonscriptions, « nous avons potentiellement 350 candidats proches des valeurs du MoDem. »
Michel TANNEAU.