Le sommet de Copenhague s'est achevé samedi. Au menu, des chefs d'Etat du monde entier ainsi que les ingrédients habituels dans ce genre de circonstances : un battage médiatique spectaculaire, des frais monumentaux (à la solde des contribuables) et une débauche de carbone, en trajets d'avions notamment.
Les résultats obtenus sont loin d'être à la hauteur des enjeux. Non seulement les accords de Copenhague sont très modestes dans leurs ambitions, mais surtout ils n'ont pas de valeur contraignante ! Ils constituent surtout une déclaration de bonnes intentions.
Les Etats-Unis et la Chine, désormais les deux principales puissances économiques, apparaissent aussi comme les principaux opposants à tout véritable engagement international. Les premiers parce qu'ils s'opposent à toute décision remettant en cause leur mode de vie, les seconds parce qu'ils refusent tout regard extérieur sur leurs affaires nationales.
Contre ce front du refus, que peut faire l'Europe ? Il ne reste qu'une solution pour les électeurs français soucieux de défendre les équilibres naturels. Dans un monde dominé par l'idéologie productiviste de droite ou de gauche, bien représentée par les Etats-Unis et la Chine, les personnes de bonne volonté peuvent encore user du suffrage universel et imposer un renouveau démocratique et écologique. Tentons l'expérience d'une politique nouvelle à l'échelle de nos régions, en soutenant ceux qui ne sont pour rien dans les échecs actuels.
Aux élections régionales, le Modem proposera à tous ceux qui le veulent de travailler pour leur région et non pour les intérêts de telle ou telle faction politique, qu'elle soit de droite ou de gauche.
Rodolphe THOMAS
Maire d’Hérouville Saint Clair
