Deux pouces levés pour signifier combien c'est cool qu'un tel festival sorte enfin de terre dans les environs ? Les soucis de réglage du vendredi passés, le public a pris son pied en surfant a d'une scène à l'autre. : Photos Jean-Yves Desfoux
Dès sa 1re édition, Beauregard a montré qu'un tel festival était possible dans l'agglomération. Désormais, l'été sonnera pop-rock autour de Caen.
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Foule. Monter un tel festival en cinq mois était un pari osé. On attend encore les chiffres exacts de fréquentation. Mais les organisateurs avancent « 10 000 personnes par soir. » Le samedi nous semble un peu plus peuplé encore.
Amortissement. Il y a un mois, il était question de 9 000 spectateurs par soir pour amortir un budget de 800 000 € autofinancé à 95 %. Impossible d'avoir hier un regard exact sur les recettes. « On sera capable de faire un point dans la semaine », répond Patrick Simon, bras droit du directeur, Paul Langeois. Mystère pour l'heure sur la rentabilité de cette 1re édition.
Hommages. Arthur H : « C'est bien que des gens prennent comme ici des risques au niveau de la programmation. » Charlie Winston : « L'endroit est magique. » BB Brunes : « Joli château et bonne programmation. »
Frasques. Pas facile à suivre Peter Doherty. Il a causé une petite frayeur en s'enfermant dans sa loge. Et a lancé son show un peu vite en chantant deux titres sans sono pendant que Hugh Coltman terminait son set. Sacré charisme quand même...
Complicité. Charlie Winston s'est fait un nouvel ami : Arthur H. Les deux artistes ont passé près de deux heures à refaire le monde vendredi.
Reprises. Beyonce pour Cocoon, « La nuit je mens » de Bashung pour Arthur H. Mais en la matière, palme à Doherty, qui a repris du Mickaël Jackson, Oasis et Neil Young. Non sans dommages...
John. Allez, maintenant on vous l'avoue. John Beauregard est un personnage inventé de toutes pièces. Toutefois, la mascotte du festival s'est dit « fatiguée mais ravie de ces deux jours ».
Humour. « Ce n'est pas Beauregard, c'est Beau retard ! » L'expression d'un batteur pop de Caen pour résumer les soucis de timing aux espaces bars et restauration vendredi.
Campagne. Aux anges, Rodolphe Thomas. Le maire d'Hérouville a profité des concerts avec sa décontraction habituelle. Et de l'espace VIP pour lancer sa campagne pour les Régionales.
Écho. Les deux scènes empruntées aux Papillons de Nuit ont envoyé du lourd. « Super son », confirment les professionnels. Entendu à Caen jusqu'au quartier Sainte-Thérèse.
Raphaël FRESNAIS.
