« On avait peur de jouer devant 50 personnes à 16 h », sourit Mark, l'un des deux gentils cocos de Cocoon. « On préférait se dire que c'était gratifiant d'ouvrir ce festival, ajoute Morgane. On sentait bien la chaleur du public. »
Première édition oblige, quelques petits ajustements ont été nécessaires. 20 minutes de queue tout d'abord à l'entrée du site. Allez hop, renfort de bénévoles. Près de deux heures d'attente ensuite devant les chalets change de monnaie. « On avait édité 30 000 jetons. L'an prochain on passe à 100 000 », explique Jean-Marc Héroult, monsieur Culture d'Hérouville. Plusieurs festivaliers se plaignaient de ne pouvoir changer plus de 20 €. Quelques fonds de caisse reconstitués plus tard, les caisses des bars et restaurants acceptent l'argent classique.
Arthur H venait de faire son show sur la grande scène. « Le format 1 h de concert, c'est très physique. Cela demande une condensation d'énergie maximale, déclarait-il une petite heure avant.Et toujours le même trait d'humour : « C'est un peu comme quand on fait l'amour ou du sport. En même temps, je fais rarement du sport... »
A l'heure de l'apéro, Porcelain venait de laisser une très belle impression. Un son incisif, une belle tenue de scène, une batterie emballante, quelques attitudes et riffs à la Ghinzu. N'auraient vraiment pas été ridicules sur la grande scène les amis caennais.
Derrière le château, camping de luxe pour les artistes. Et quelques moments assez magiques. Hugh Coltman est scotché devant Wimbledon à la télé. Mark de Cocoon passe le coucou aux Dodoz. Et s'assoit près d'eux le temps d'une reprise improvisée d'« On my way ».
« Admirable ce site »
Charlie Winston, Arthur H, Cocoon, Tahiti 80... Sentiment unanime : « Admirable ce site. Et très bon accueil. » Les Cocoon expliquent qu'ils travaillent sur un album concept à la Melody Nelson (Serge Gainsbourg). Qu'ils touchent seulement maintenant les royalties de leur succès. « Mais pas de quoi non plus acheter une Ferrari », assure Mark. Trois minutes délicieuses : ils reprennent façon intimiste « Kung-fu fighting » devant un mini-parterre. Le leader de Tahiti 80 en fera de même avec une reprise de « Be my baby. » Quant à Arthur H, il promet une prochaine tournée solo piano-guitare.
Vous savez à quoi on reconnaît la star du jour ? A celui qui a la plus belle loge. Hier, c'était Peter Doherty. Ce soir, Ayo. Une magnifique pièce au premier étage du château avec vue sur le versant public et balcon sur le côté privé du festival. Idéal pour observer, comme le dit Arthur H, « le soir qui descend doucement sur le parc et la magie qui opère. »
Raphaël FRESNAIS.
Première édition oblige, quelques petits ajustements ont été nécessaires. 20 minutes de queue tout d'abord à l'entrée du site. Allez hop, renfort de bénévoles. Près de deux heures d'attente ensuite devant les chalets change de monnaie. « On avait édité 30 000 jetons. L'an prochain on passe à 100 000 », explique Jean-Marc Héroult, monsieur Culture d'Hérouville. Plusieurs festivaliers se plaignaient de ne pouvoir changer plus de 20 €. Quelques fonds de caisse reconstitués plus tard, les caisses des bars et restaurants acceptent l'argent classique.
Arthur H venait de faire son show sur la grande scène. « Le format 1 h de concert, c'est très physique. Cela demande une condensation d'énergie maximale, déclarait-il une petite heure avant.Et toujours le même trait d'humour : « C'est un peu comme quand on fait l'amour ou du sport. En même temps, je fais rarement du sport... »
A l'heure de l'apéro, Porcelain venait de laisser une très belle impression. Un son incisif, une belle tenue de scène, une batterie emballante, quelques attitudes et riffs à la Ghinzu. N'auraient vraiment pas été ridicules sur la grande scène les amis caennais.
Derrière le château, camping de luxe pour les artistes. Et quelques moments assez magiques. Hugh Coltman est scotché devant Wimbledon à la télé. Mark de Cocoon passe le coucou aux Dodoz. Et s'assoit près d'eux le temps d'une reprise improvisée d'« On my way ».
« Admirable ce site »
Charlie Winston, Arthur H, Cocoon, Tahiti 80... Sentiment unanime : « Admirable ce site. Et très bon accueil. » Les Cocoon expliquent qu'ils travaillent sur un album concept à la Melody Nelson (Serge Gainsbourg). Qu'ils touchent seulement maintenant les royalties de leur succès. « Mais pas de quoi non plus acheter une Ferrari », assure Mark. Trois minutes délicieuses : ils reprennent façon intimiste « Kung-fu fighting » devant un mini-parterre. Le leader de Tahiti 80 en fera de même avec une reprise de « Be my baby. » Quant à Arthur H, il promet une prochaine tournée solo piano-guitare.
Vous savez à quoi on reconnaît la star du jour ? A celui qui a la plus belle loge. Hier, c'était Peter Doherty. Ce soir, Ayo. Une magnifique pièce au premier étage du château avec vue sur le versant public et balcon sur le côté privé du festival. Idéal pour observer, comme le dit Arthur H, « le soir qui descend doucement sur le parc et la magie qui opère. »
Raphaël FRESNAIS.
