Fadela Amara, secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville, a fait le tour des stands, hier après-midi, au Parcours pour l'emploi d'Hérouville-Saint-Clair.
Fadela Amara, secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville, a fait le tour des stands, hier après-midi, au Parcours pour l'emploi d'Hérouville-Saint-Clair.
La secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville était hier à Hérouville. Pour « soutenirtoutes les initiatives en faveur de l'emploi et oxygéner son programme pour les quartiers ».
Elle s'assoit, souriante, au stand de Decathlon. « Bonjour, je viens pour un boulot. » Elle serre des mains, se fraye un chemin dans la marée de monde venue la saluer. « T'es venu chercher du boulot, toi ? », taquine-t-elle un petit garçon qui la regarde avec des yeux ronds.
C'est pour clôturer la 4e édition du forum Parcours pour l'emploi que la secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville, Fadela Amara, est venue à Hérouville-Saint-Clair, hier soir. Une façon pour elle de « soutenir, renforcer, souligner les initiatives, toutes les initiatives, en faveur de l'emploi. Ce forum va dans le sens du plan Espoir banlieues », a-t-elle commenté, saluant le « dynamisme de tous les partenaires, tant publics que privés ».
Sur le stand de la Mission locale, deux personnes l'attendent tout particulièrement. Patricia Divaret, agent des espaces verts à la ville d'Hérouville, s'engage comme marraine de Mourad Lakbabi, un jeune homme de 21 ans. Elle lui consacrera une heure par mois. La ministre vient les saluer. « J'ai un enfant de son âge, qui est en recherche d'emploi, raconte Patricia Divaret. Et Mourad a choisi mon métier, jardinier. J'ai plein de choses à lui transmettre. »
« Le tutorat est l'un des meilleurs outils, affirme Fadela Amara. Certains jeunes sont en perte de confiance, ils ont besoin qu'on leur prenne la main pour les booster, les aider à sauter les petites difficultés du chemin vers l'emploi. » La secrétaire d'État devait assister, en fin d'après-midi, à la signature d'une convention entre Kéolis Caen et la ville d'Hérouville. L'entreprise s'est engagée à recruter dans les quatre ans qui viennent 25 personnes de la commune dans le cadre du plan Espoir banlieues.
Les organisateurs du forum étaient satisfaits, hier soir. Ils ont enregistré environ 6 000 visites en deux jours. 5 200 curriculum vitae ont été déposés et 40 contrats signés. « De nouveaux embauchés débutent lundi matin, se félicite la mairie. Deux jeunes travailleront à Kéolis et trois autres chez Domoos protection. »
Aurélie LEMAÎTRE. Ouest-France du samedi 18 octobre 2008
Sur le stand de la Mission locale, deux personnes l'attendent tout particulièrement. Patricia Divaret, agent des espaces verts à la ville d'Hérouville, s'engage comme marraine de Mourad Lakbabi, un jeune homme de 21 ans. Elle lui consacrera une heure par mois. La ministre vient les saluer. « J'ai un enfant de son âge, qui est en recherche d'emploi, raconte Patricia Divaret. Et Mourad a choisi mon métier, jardinier. J'ai plein de choses à lui transmettre. »
« Le tutorat est l'un des meilleurs outils, affirme Fadela Amara. Certains jeunes sont en perte de confiance, ils ont besoin qu'on leur prenne la main pour les booster, les aider à sauter les petites difficultés du chemin vers l'emploi. » La secrétaire d'État devait assister, en fin d'après-midi, à la signature d'une convention entre Kéolis Caen et la ville d'Hérouville. L'entreprise s'est engagée à recruter dans les quatre ans qui viennent 25 personnes de la commune dans le cadre du plan Espoir banlieues.
Les organisateurs du forum étaient satisfaits, hier soir. Ils ont enregistré environ 6 000 visites en deux jours. 5 200 curriculum vitae ont été déposés et 40 contrats signés. « De nouveaux embauchés débutent lundi matin, se félicite la mairie. Deux jeunes travailleront à Kéolis et trois autres chez Domoos protection. »
Aurélie LEMAÎTRE. Ouest-France du samedi 18 octobre 2008
