
Avec notamment Bernard Fourage, patron du cabinet d'études ESG Infra, spécialisé dans l'aménagement du territoire, hier ils ont abordé un projet de transport Inter modalité rail/air et ligne à grande vitesse du Sud-Loire. Ce projet mettrait La Roche-sur-Yon à 1h50 de Paris par TGV et à 50 minutes environ des aéroports de Nantes-Atlantique et Angers-Marcé. Une alternative possible à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. "Comme nos aînés, on n'est pas d'accord avec ce projet d'implantation", soulignent les jeunes démocrates.
Bernard Fourrage, consultant transport, vivant à Nort-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, pense qu'il est possible de "mieux utiliser" le site de Nantes-Atlantique. "En aménageant l'aérogare Est, on porterait sa capacité à 10 millions de passagers. Avec une aérogare Ouest on pourrait monter à 16 millions, ce qui représente quatre fois plus que le trafic estimé à 2050. Faire l'économie de cet aéroport permettrait justement de financer une ligne à grande vitesse pour irriguer la région des Pays de la Loire On aurait accès plus facilement aux trois aéroports de l'Ouest : Nantes, Angers, Rennes.
Et selon son concepteur, cette étude tient compte du Grenelle de l'environnement.