- Détails
Le 3e Festival international du cirque s'achève après avoir accueilli 10 000 spectateurs. Il se rapproche des prestigieuses manifestations de Monte-Carlo et Massy.
Arnaud Tanquerel, présidentdu festival du cirque de Bayeux.
Quel est le bilan de cette 3e édition ?
Quand nous avons créé l'association en 2003, nous voulions modestement présenter une sélection des meilleurs artistes. En 2005, pour la première édition, nous avions prévu trois séances. Nous avons finalement accueilli 4 800 spectateurs en quatre représentations. En 2007, 8 000 personnes étaient présentes sur six séances. Cette fois-ci, avec huit représentations, les 10 000 billets étaient quasiment tous vendus début février. En terme de fréquentation, le festival de Bayeux se rapproche de ceux de Monte-Carlo et de Massy. Deux spectacles qui accueillent entre 2 500 et 4 500 spectateurs à chaque représentation. Nous préférons préserver le caractère intime de notre chapiteau de 1 200 places.
Quelle est votre plus grande satisfaction, à l'issue de cette 3e édition ?
- Détails
- Détails
"La réaction à l'esprit des Français, me semble-t-il, c'est qu'on se fiche du monde!", alors que "48 heures après les 6 à 7 milliards d'euros en direction de PSA et de Renault, on nous annonce 11.000 supressions d'emplois, dont 7.000 en France", a déclaré M. Bayrou.
- Détails
La décision de construire un deuxième réacteur nucléaire de type EPR puis sans doute un troisième est lourde de conséquences pour l'économie française : un choix économique catastrophique !
En premier lieu il est illusoire de penser que la politique pro-nucléaire engagée depuis 1974 ait permis une plus grande efficacité énergétique de notre économie. Au contraire une étude réalisée par Yves Lenoir et Jean-Pierre Orfeuil publiée dans Science et Vie en 1988 montrait que le programme électro-nucléaire avait été avant tout un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique de la France.
Ainsi en un peu plus de trente ans la consommation d'électricité finale a été multipliée par trois ! En 1970, le secteur le plus consommateur d'électricité était l'industrie, sa part étant alors de plus de 50%, tandis que le résidentiel-tertiaire consommait environ 35 % de l'électricité finale. Entre 1970 et 2006, la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire a augmenté beaucoup plus vite que celle de l'industrie, avec un rythme moyen de croissance annuel de 5,4%, contre seulement 2% pour l'industrie, de telle sorte qu'en 2006, le résidentiel-tertiaire consomme deux fois plus d'électricité que l'industrie, avec une part de 65% contre 30% pour l'industrie. Cette forte augmentation de la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire est notamment liée au fort développement du chauffage électrique en France, une particularité française par rapport à bon nombre de nos voisins européens.