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Six mois après sa nomination en juillet 2008, le préfet de la Manche Jean Charbonniaud a déjà été muté, indique mercredi 28 janvier le compte-rendu du conseil des ministres. Une "mise au placard" qui était dans l'air depuis la visite très chahutée de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier.
Lors de cette visite, Nicolas Sarkozy avait souhaité un bain de foule, mais seule une vingtaine de ses sympathisants avaient pu franchir le cordon de CRS. Le chef de l'Etat avait annoncé ne pas vouloir être dérangé par les manifestants : des chaussures et autres projectiles avaient volé au passage du cortège présidentiel. "Furieux, le Président avait marqué à plusieurs reprises son énervement hors caméra", rappelle Ouest France , qui propose un diaporama de cette visite sur son site internet.
Sur le site internet du quotidien, Jean-Karl Deschamps, vice-président socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, estime que cette mutation est un "caprice d'Etat". Une interprétation contestée par l'Elysée : "si c'était une sanction, il aurait simplement été placé hors cadre." Nicolas Sarkozy est venu présenter ses voeux à Saint-Lô. Les élus UMP ont appelé la population à venir applaudir le président, mais il y a eu des manifestants", explique Jean-Karl Deschamps. "Il faut un responsable : on déplace le préfet. Je ne comprends pas qu'on utilise l'appareil de l'Etat et de la République pour passer ses caprices"
Jean Charbonniaud doit prendre la fonction de préfet hors cadre pour siéger comme "membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat."
Le Monde du 28 janvier 2009
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C'est un paradoxe ! Les gouvernements du monde entier commencent à émettre des montagnes de dettes pour financer leurs plans de sauvetage bancaire, leurs programmes de relance et leurs déficits budgétaires creusés par la récession. Et pourtant, le taux auquel les Etats-Unis ou les pays européens empruntent sur les marchés financiers évolue près de ses planchers historiques : il s'est rapproché des 2 % pour l'emprunt à dix ans américain, et il est passé sous les 3 % pour son homologue allemand fin 2008, avant de regagner quelques décimales. Certains économistes se demandent donc si une bulle des emprunts d'Etat n'est pas en train de se former à son tour, et s'interrogent sur les effets de son éventuelle explosion.
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En Basse-Normandie, le nombre de demandeurs d'emploi est passé de 47 477 en octobre à 49 209 en novembre, soit une hausse de 4,3%. La hausse est de 3,9% dans le Calvados, de 4% dans la Manche et de 5,8% dans l'Orne. Sur un an, le chômage a progressé de 15,6% en Basse-Normandie.
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par LOUIS LAROQUE
MUNICIPALES
Passée à gauche en 2008, la ville a désormais à sa tête Philippe Duron, député et maire socialiste. Mais des résultats concrets se font attendre. Caen « MAIS que fait Philippe Duron ? » s’interroge-t-on à Caen, neuf mois après son élection. « Il fait de la com », assure l’opposition emmenée par l’ancien maire UMP Brigitte Le Brethon. Une dizaine de réunions locales, des états généraux de la démocratie de proximité, une fête dans le quartier populaire de la Grâce-de-Dieu constituent autant d’actions revendiquées par la nouvelle majorité de gauche : « Nous avions dit que nous irions à la rencontre des habitants pour instaurer un nouveau dialogue, nous le faisons », répond Philippe Duron.
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La Basse-Normandie présente le plus fort taux de taxes foncières de France. Avec une augmentation de 23,31 % entre 2003 et 2008.
5,29 % c'est le taux moyen des taxes foncières en Basse-Normandie de très loin le plus mauvais chiffre qui fait de la région la vingt-sixième et dernière en France métropolitaine et Dom-Tom. En comparaison, le taux en Corse est de 1,02 % et en Ile-de-France de 1,27 %. Entre 2003 et 2008 l'augmentation des taux était de 23,31 % en Basse-Normandie (13e région sur 26) alors que la Corse et la Martinique étaient stables et le Languedoc Roussillon explosait ses taux de 87,06 %, la Guadeloupe de 78,08 % et l'Auvergne de 62,72 %. Quant aux départements bas normands les taux dans la Manche (64e sur 100) sont de 13,03 % ; dans le Calvados (71e) de 13,69 % et dans l'Orne (96e) de 19,53 %.
5,29 % c'est le taux moyen des taxes foncières en Basse-Normandie de très loin le plus mauvais chiffre qui fait de la région la vingt-sixième et dernière en France métropolitaine et Dom-Tom. En comparaison, le taux en Corse est de 1,02 % et en Ile-de-France de 1,27 %. Entre 2003 et 2008 l'augmentation des taux était de 23,31 % en Basse-Normandie (13e région sur 26) alors que la Corse et la Martinique étaient stables et le Languedoc Roussillon explosait ses taux de 87,06 %, la Guadeloupe de 78,08 % et l'Auvergne de 62,72 %. Quant aux départements bas normands les taux dans la Manche (64e sur 100) sont de 13,03 % ; dans le Calvados (71e) de 13,69 % et dans l'Orne (96e) de 19,53 %.
Et ce n'est pas fini selon la direction générale des impôts « alors que le marché immobilier entre dans une phase de retournement, où la valeur vénale du bâti et les loyers vont connaître des corrections importantes, la taxe foncière sur les propriétés bâties, à la différence des autres impositions sur le patrimoine, ne va pas connaître un repli mais une envolée exponentielle ». Pour la DGI les collectivités locales n'auront pas le choix « La valeur locative du bien, sur laquelle cet impôt est assis, n'a pas été actualisée depuis 1980. Ce qui condamne l'imposition locale à une augmentation automatique allant directement à l'encontre des dispositions du Code général des impôts ».
Ouest-France du mardi 9 décembre 2008
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Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 2,9% en Basse Normandie en octobre (2,4% au niveau national). L’augmentation par département sur le même mois est de 2,9% dans le Calvados, 2,7% dans la Manche et de 3,4% dans l'Orne.
Sur un an, entre octobre 2007 et octobre 2008, le chômage augmente de 9,7% au niveau régional: 8,6% dans le Calvados, 8,5% dans la Manche et 14,7% dans l'Orne. Contre 4,5% en France métropolitaine. Seuls les chômeurs de longue durée (plus d'un an) et de très longue durée (plus de deux ans) poursuivent leur baisse: -2,1%.
Sur un an, entre octobre 2007 et octobre 2008, le chômage augmente de 9,7% au niveau régional: 8,6% dans le Calvados, 8,5% dans la Manche et 14,7% dans l'Orne. Contre 4,5% en France métropolitaine. Seuls les chômeurs de longue durée (plus d'un an) et de très longue durée (plus de deux ans) poursuivent leur baisse: -2,1%.