- Détails
François Bayrou (MoDem) : "Un double manquement" (Le monde)
- Détails
Dimanche 23 Novembre 2008, François Bayrou était invité sur France Inter à 17h00 en partenariat avec I Télé.
Evoquant la situation du Parti socialiste français, François Bayrou, invité de l'émission Dimanche soir sur France Inter et I-Télé, a estimé, dimanche 23 novembre, qu'"il y a là les germes en tous cas de quelque chose de très grave et de très lourd pour un parti qui au fond, au bout de presque 40 années d'existence, est en bout de cycle". Pour lui, Ségolène Royal et Martine Aubry ne s'affrontent pas sur des idées mais "s'insupportent l'une l'autre".
- Détails
- Détails
« S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, [les chefs d’Etat] seraient inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. »
Par Corinne Lepage, 17 novembre 2008
Alors que le G20 peine à établir les prémisses de ce que pourrait être de nouvelles régles du jeu de la finance internationale, voire du capitalisme , on ne peut que constater la différence de traitement entre la crise financière et la crise écologique et climatique. L’urgence de la première n’est pas contestable et on peut que souscrire aux souhaits de certains Etats de voir mettre en place un nouveau Bretton Woods.
Il faut toutefois souligner qu’en s’attaquant au volet financier de la crise mondiale, les chefs d’Etat refusent en réalité de s’attaquer aux causes, la transformation du capitalisme , la croissance des inégalités et les bases artificielles de la croissance passée fondée sur la spéculation et l’économie financière , pour ne viser que les effets.
S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, ils serait inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. Or, le volet énergétique et climatique de cette même crise présente le même caractère d’urgence, car, comme en matière financière , tous les voyants sont au rouge.
En avril 2008, Nicholas Stern s’exprimait ainsi :
« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. »
- Détails
"Le mois de septembre n'est pas bon", a reconnu la secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. "Le risque d'un déficit commercial record" sur l'ensemble de l'année est "grand compte tenu des perspectives pour le moins médiocres que l'on a sur la demande de nos principaux clients", a-t-elle dit. "Ce qui est le plus frappant ces derniers mois, c'est la chute de la demande de nos principaux partenaires européens", a-t-elle insisté.
En septembre, les importations ont augmenté, à 40,536 milliards d'euros (40,447 milliards d'euros en août), tandis que les exportations ont diminué, à 34,286 milliards (35,075 milliards d'euros en août).
Le déficit de l'Etat français a, lui, atteint 56,6 milliards d'euros fin septembre, contre 52,2 milliards d'euros à la même date en 2007, a annoncé vendredi le ministère du budget. Ce chiffre confirme la tendance donnée la veille par Bercy qui prévoit un déficit de 2,9 % du PIB en 2008 et un dépassement de ce seuil en 2009.
Excédent allemand
Alors que la France voit son déficit se creuser, l'Allemagne, premier exportateur mondial, a augmenté son excédent commercial à 15 milliards d'euros en septembre, contre 10,6 milliards le mois précédent, selon des chiffres provisoires publiés vendredi. Les exportations ont progressé de 0,7 % sur un mois pour atteindre quelque 87,1 milliards, malgré la crise financière et le ralentissement économique mondial en cours. (AFP)