- Détails
Ainsi, les Jeunes Démocrates se déclarent hostiles au projet de loi "favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet", dite "loi Hadopi", actuellement en discussion devant le Parlement.
Conscients de la complexité du sujet et de ses nombreuses implications, tant au niveau de la protection des libertés fondamentales que des conditions nécessaires au maintien d'une création culturelle en France, les Jeunes Démocrates demandent :
_la présence de représentants d'association d'internautes au sein de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet
_la reconnaissance du droit opposable d'accès à l'internet pour tous les citoyens
_l'harmonisation de ce dispositif dans un cadre européen
_l'ouverture d'un débat national sincère réunissant tous les acteurs concernés afin d'établir un modèle économique alternatif juste et réaliste en regard de la structure d'Internet et de la dématérialisation des contenus."
Les Jeunes Démocrates se prononcent en faveur de l'instauration d'un salaire minimum commun à toute l'Union Européenne.
Un même montant pour tous les Etats membres étant peu réaliste, les Jeunes Démocrates proposent un salaire minimum exprimé en pourcentage du salaire médian de chaque Etat. »
Les Jeunes Démocrates
Jérôme Hommais
- Détails
"Les Jeunes Démocrates dénoncent le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Ce retour à la niche marque la fin de l'indépendance de la France dans le jeu diplomatique. Une indépendance qu'il ne faut pas concevoir comme un caprice jalousement français mais comme un élément indispensable qui vient enrichir la diplomatie et qui se veut rempart contre un certain unilatéralisme dont on a compris les conséquences pendant la guerre d'Irak.
Par ailleurs, à l'heure de l'ouverture de relations internationales multilatérales, nous nous condamnons à revenir à une logique d'alliance dont le seul fondement est occidental, ce qui est un signe fâcheux envoyé à nos partenaires internationaux. Enfin, la réintégration de la France de l'Europe signe l'absence et peut-être la fin de l'Europe de la Défense."
Les Jeunes Démocrates
Jérôme Hommais
- Détails
Leurs craintes sont légitimes vis-à-vis des nouvelles compétences accordées aux présidents des établissements : droit discrétionnaire de recrutement du personnel -sans concertation-, droit de véto sur l’ensemble des autres recrutements et liberté totale dans l’attribution des primes.
Craintes légitimes également vis-à-vis du mode général de recrutement traditionnel, puisque le comité de spécialistes autrefois chargé de délibérer sur les candidatures et composé en majorité de membres de l’université en question, est remplacé par un comité de sélection. Comité de sélection constitué en majorité de membres extérieurs à l’établissement et composé jusqu’à 49% de membres extérieurs à la fonction même à laquelle les candidats postulent.
- Détails
Le 7 juin prochain, plus de 300 millions de femmes et d’hommes seront appelés à voter pour élire leurs représentants au Parlement. Ces millions d’électeurs parlent 23 langues différentes, sont à eux seuls plus nombreux que l’ensemble de la population des Etats-Unis d’Amérique et ont le pouvoir de choisir le futur de la première puissance économique mondiale.
Vous en faites partie.
Vous pouvez faire changer les choses.
Alors pour pouvoir voter en juin aux élections européennes, inscrivez-vous sur les listes électorales avant le 31 décembre 2008 dans votre mairie.
Pour plus d’informations:
- Détails
Quel regard portez-vous sur la situation actuelle du Parti socialiste ?
FRANCK FAVEUR. Je suis assez surpris par tout ce qui se passe en ce moment chez les socialistes. À l’heure où ils sont censés discuter de leur ligne politique, faire émerger une stratégie claire et rassembler les Français, on ne les entend parler que d’une alliance avec le MoDem. L’image qu’ils donnent est celle d’un parti divisé où le déchirement entre personnes prime. Ce n’est pas notre façon de faire de la politique. Au MoDem on se soucie davantage du projet de société que l’on va proposer aux Français que des éventuelles alliances. Ce genre de questions se posera bien plus tard.
- Détails
La crise financière née aux États-Unis, conséquence de taux d'intérêt bas, de l'éclatement d'une bulle immobilière ainsi que de la déréglementation des activités de crédits spéculatifs est en train, par le jeu d'échanges mondialisés, de s'étendre au reste du monde. Cette crise systémique a remis au goût du jour les interventions publiques de régulation la sphère économique. Elle réhabilite l'État et la politique, appelés à garantir la stabilité et la confiance de la société dans l'économie. Mais dans une économie ouverte comme la nôtre , toute action publique serait largement inefficace si elle n'était pas reprise aussi chez nos voisins européens.
C'est pourquoi, dans cette crise financière, comme dans la crise écologique et comme dans tant d'autres domaines cruciaux, les Jeunes Démocrates souhaitent rappeler que nous avons plus que jamais besoin d'Europe. Une Europe forte et solidaire; avec une BCE active et une Commission attentive. Cependant cette aide publique ne saurait rester à moyen terme sans contreparties. On ne peut se contenter d'une nationalisation des pertes après une privatisation des super-profits. Les Jeunes Démocrates souhaiteraient lancer le débat sur la possibilité de l'instauration d'une taxe européenne sur les flux financiers internationaux, sorte de taxe Tobin à l'européenne, qui alimenterait le budget communautaire, ce que les banques ne pourraient refuser après de si grands services rendus.
Quoiqu'il en soit, les Jeunes Démocrates souhaitent vivement que le débat sur l'éthique des affaires se poursuive et aboutisse en France. Les propositions successives d'auto-régulation du MEDEF ne suffisent pas et n'ont pas permis d'éviter les excès de certains dirigeants. C'est au Parlement de se saisir de ces questions. Et à ce titre, les représentants de la Nation et les partis politiques ne peuvent accepter sans sourciller l'appel à l'unité nationale lancé par le gouvernement. Celui-ci cherche en effet à profiter de la crise pour masquer les mauvais résultats de sa politique économique injuste et incohérente engagée depuis un an. Dans cette situation critique, tant pour les finances des banques que pour celles de l'État, les Jeunes Démocrates pensent que toutes les réformes et mesures présentées à l'Assemblée doivent continuer d'être débattues, amendées, contestées ou approuvées par les représentants des différentes sensibilités politiques.