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La décision de construire un deuxième réacteur nucléaire de type EPR puis sans doute un troisième est lourde de conséquences pour l'économie française : un choix économique catastrophique !
En premier lieu il est illusoire de penser que la politique pro-nucléaire engagée depuis 1974 ait permis une plus grande efficacité énergétique de notre économie. Au contraire une étude réalisée par Yves Lenoir et Jean-Pierre Orfeuil publiée dans Science et Vie en 1988 montrait que le programme électro-nucléaire avait été avant tout un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique de la France.
Ainsi en un peu plus de trente ans la consommation d'électricité finale a été multipliée par trois ! En 1970, le secteur le plus consommateur d'électricité était l'industrie, sa part étant alors de plus de 50%, tandis que le résidentiel-tertiaire consommait environ 35 % de l'électricité finale. Entre 1970 et 2006, la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire a augmenté beaucoup plus vite que celle de l'industrie, avec un rythme moyen de croissance annuel de 5,4%, contre seulement 2% pour l'industrie, de telle sorte qu'en 2006, le résidentiel-tertiaire consomme deux fois plus d'électricité que l'industrie, avec une part de 65% contre 30% pour l'industrie. Cette forte augmentation de la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire est notamment liée au fort développement du chauffage électrique en France, une particularité française par rapport à bon nombre de nos voisins européens.
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MUNICIPALES
Passée à gauche en 2008, la ville a désormais à sa tête Philippe Duron, député et maire socialiste. Mais des résultats concrets se font attendre. Caen « MAIS que fait Philippe Duron ? » s’interroge-t-on à Caen, neuf mois après son élection. « Il fait de la com », assure l’opposition emmenée par l’ancien maire UMP Brigitte Le Brethon. Une dizaine de réunions locales, des états généraux de la démocratie de proximité, une fête dans le quartier populaire de la Grâce-de-Dieu constituent autant d’actions revendiquées par la nouvelle majorité de gauche : « Nous avions dit que nous irions à la rencontre des habitants pour instaurer un nouveau dialogue, nous le faisons », répond Philippe Duron.
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5,29 % c'est le taux moyen des taxes foncières en Basse-Normandie de très loin le plus mauvais chiffre qui fait de la région la vingt-sixième et dernière en France métropolitaine et Dom-Tom. En comparaison, le taux en Corse est de 1,02 % et en Ile-de-France de 1,27 %. Entre 2003 et 2008 l'augmentation des taux était de 23,31 % en Basse-Normandie (13e région sur 26) alors que la Corse et la Martinique étaient stables et le Languedoc Roussillon explosait ses taux de 87,06 %, la Guadeloupe de 78,08 % et l'Auvergne de 62,72 %. Quant aux départements bas normands les taux dans la Manche (64e sur 100) sont de 13,03 % ; dans le Calvados (71e) de 13,69 % et dans l'Orne (96e) de 19,53 %.
Et ce n'est pas fini selon la direction générale des impôts « alors que le marché immobilier entre dans une phase de retournement, où la valeur vénale du bâti et les loyers vont connaître des corrections importantes, la taxe foncière sur les propriétés bâties, à la différence des autres impositions sur le patrimoine, ne va pas connaître un repli mais une envolée exponentielle ». Pour la DGI les collectivités locales n'auront pas le choix « La valeur locative du bien, sur laquelle cet impôt est assis, n'a pas été actualisée depuis 1980. Ce qui condamne l'imposition locale à une augmentation automatique allant directement à l'encontre des dispositions du Code général des impôts ».