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Le Député-maire de Caen a reçu des jetons de présence aux conseils d'administration de la banque franco-belge, fragilisée par la crise.
Le Canard enchaîné a épinglé, hier, Philippe Duron, le député-maire PS de Caen qui a perçu, en 2007, 20 000 euro de jetons de présence aux conseils d'administration de Dexia Crédit local.
Une banque sous le feu des projecteurs depuis que les Etats belge et français sont intervenus pour la sauver de la faillite. Philippe Duron siège depuis deux ans. "C'est la banque des collectivités. J'y représente les présidents de région, confirme l'ancien président de la Basse-Normandie. Je ne savais pas, au départ, qu'il y avait une rémunération."
Une présence qu'il justifie : "Donner le point de vue des élus territoriaux, connaitre les montages financiers possibles. Et être très au fait de la situation économique, financière." Celle de l'élu s'en trouve améliorée. "Je n'ai aucun besoin d'une rémunération particulière." Le député-maire de Caen a atteint le plafond des indemnités, une fois et demi celle réservée aux parlementaires, soit 8 165,42 euro.
Mardi, le député s'est abstenu lors du vote concernant, notament, le sauvetage des banques en danger. "Le vote des socialistes est favorable au renflouement du système bancaire, pas en pénalisant tous les épargnants."
Josué JEAN-BART / Ouest-France du jeudi 16 octobre
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> Lire l'ancien communiqué de presse du MoDem intitulé "Air-Com ne manque pas d'air"
> Lire l'ancien article de Ouest-France "Caen aussi polluée que Paris" (1er février 2008)
> Lire l'ancien article du journal Liberté (7 février 2008)
> Voir le tract distribué sur les marchés
Article de Ouest-France du jeudi 9 octobre 2008 "Le bon air de la Normandie? Faut voir ! "
Stéphane Mazurais et Séverine Villabessais, chargés en Haute et Basse-Normandie de ce dossier, Thierry Berthaux, de la Région à Caen, et Christian Legrand directeur d'Air-com.
Mesurer la qualité de l'air que l'on respire à quoi ça sert ?
L'air, cette couche infime, d'une hauteur qui va de Caen à Ouistreham est une véritable poubelle : on y rejette les gaz d'échappement des voitures, les fumées des usines, celles issues du chauffage des maisons, les gaz issus des déjections animales. Par journée de soleil sans vent, chaud, froid et sec, la situation peut devenir critique. Quand les yeux vous piquent, rien à voir avec le début d'un rhume : la concentration d'ozone est trop forte dans l'air que l'on respire.
Peut-on parler aujourd'hui du bon air de la Normandie ?
Ça dépend : les pollutions au dioxyde de soufre issues des activités industrielles de la vallée de la Seine, et qui selon les vents se diffusent en Basse-Normandie, ont considérablement diminué. Les contraintes imposées aux industriels se sont montrées efficaces. En revanche, la pollution en provenance des voitures, malgré les efforts imposés aux constructeurs continue de croître. Aux heures de pointes, sur les abords du périphérique de Caen, l'air n'est pas plus sain qu'à Paris !
A quoi sert un plan régional de la qualité de l'air ?
Air-Com mesure et informe. Les six commissions au travail sur les différentes sources de pollution émettront de nouvelles recommandations. Par exemple, les rejets issus du chauffage des maisons et des appartements sont responsables pour un tiers des émissions polluantes. Cette consultation de tous les acteurs de la société va permettre notamment de mettre au point des politiques de communication, pour réduire les émissions, dans le cadre du transport, de l'habitat, bref, en changeant les comportements de la vie quotidienne.
Recueilli par François LEMARCHAND - Ouest-France du jeudi 9 octobre 2008
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Une semaine après avoir été sauvé de la faillite par les autorités, le géant de l'assurance a organisé un séminaire dans un hôtel de luxe californien avec cure de remise en forme. Les parlementaires s'étranglent.
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Zapping Canal +
Renault : les salariés haussent le ton à Sandouville (Le Figaro)
Les employés se sont mobilisés jeudi. Aucun véhicule n’a été produit sur le site normand.
Le climat social se dégrade chez Renault. Un millier de salariés de l’usine de Sandouville selon la police, 1 500 selon les syndicats, ont manifesté hier après-midi dans les rues du Havre pour protester contre les suppressions d’emplois dans le groupe, dont 1 000 concernent le site de Sandouville.
Tous les syndicats avaient appelé à la manifestation, qui réunissait aussi des délégations d’autres sites du groupe ainsi que des sous-traitants présents dans la région, comme Faurecia ou Plastic Omnium. « Les salariés en ont assez, nous voulons garder nos emplois. Nous souhaitons aussi que Carlos Ghosn gèle les dividendes promis aux actionnaires », a déclaré Alain Richeux, secrétaire de la CGT à Sandouville. « Nous demandons à la Région de bousculer Renault et l’État pour qu’un nouveau véhicule soit fabriqué à Sandouville », renchérit Jean-Luc Lefrançois, de la CFDT. Quelques heures plus tôt, de 5 h 30 du matin et jusqu’à environ 10 heures, des grévistes ont bloqué l’accès à la zone industrielle du Havre, provoquant d’importantes difficultés de circulation et empêchant les salariés de Renault de rejoindre leur usine.
Sandouville a connu son troisième jour de grève, mais cette fois aucun véhicule n’a été produit. Les salariés réagissaient aux mesures de chômage économique annoncées mardi par la direction. Une seule équipe sur deux produira la Laguna - dont les ventes sont très décevantes - en octobre et en novembre. Pendant cette période, la fabrication de l’Espace et de la Vel Satis sera arrêtée dix jours par mois. « Les salariés vont perdre environ un quart de leur salaire, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », estime Alain Richeux.
Parallèlement, après avoir annoncé 4 000 suppressions de postes pour la maison mère de Renault le 9 septembre dernier, le constructeur a officialisé lors d’un comité de groupe européen 2 000 départs supplémentaires dans ses filiales en Europe, dont 900 pour la France. Ce plan concernera « uniquement les effectifs de structure » et « non le personnel affecté à la production », a indiqué Renault. Le groupe table essentiellement sur des départs volontaires et sur le non-remplacement des départs naturels. Mais il prévoit également des licenciements, en Italie, Grande-Bretagne et Pays-Bas (170 au total), les trois pays les plus touchés.
« Ce plan ne résout pas les problèmes de Renault et ne garantit pas l’absence d’autres plans dans le futur. La vraie question, c’est l’avenir du haut de gamme : quid des remplaçantes de l’Espace et de la Vel Satis ? Nous nous interrogeons aussi sur l’identité de la marque Renault, quand les petites voitures du groupe ont tendance à souffrir du succès des modèles low-costs, comme la Logan et la Sandero », a souligné Emmanuel Couvreur, secrétaire au comité de groupe. Il a demandé un « cadre européen pour unifier les conditions de départ des salariés des filiales de Renault et éviter les licenciements ».
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La riposte ne s’est pas fait attendre. Elle est venue du Modem dont le patron François Bayrou était un grand ami du maire de Deauville.
Après avoir hérité sans difficulté de Deauville en 2001. Après avoir mené dans une impasse l’UDF bas Normand lors des régionales de 2004 en réalisant le score le plus faible de France. « Si Philippe Augier cherche un nouveau combat électorale, il devra plutôt disputer la succession au sénat de son nouvel « ami de trente ans », René Garrec. L’UMP aura de nouveau a gérer la division, mais les Démocrates seront unis et ne s’associeront pas a la démarche du Maire de Deauville » écrit Romain Gautier, Président des jeunes du Mouvement Démocrate du Calvados, en annonçant d’ores et déjà que le mouvement démocrate portera lors des prochaines élections régionales sa propre candidature.
Liberté - Jeudi 2 octobre 2008
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Dans le Calvados, près de 700 adhérents ont confirmé le Caennais Philippe Lailler comme président du bureau départemental, poste qu’il occupait provisoirement.