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« Je soutiens ce gouvernement ». : Archives.
Le maire de Deauville, candidat centriste au Régionales de 2004, prône la réunification de la Normandie et... un rassemblement large à droite en 2010.
La droite se cherche encore un leader pour conduire sa liste aux prochaines élections régionales de 2010 qui pourraient être retardées d'un an. Une récente réunion des parlementaires UMP à Saint-Lô n'a pas dégagé un nom.
Nicole Ameline, chef de file de l'opposition au conseil régional, ne fait pas l'unanimité. C'est encore Alain Lambert qui aurait le plus de partisans. Mais s'il maintient sa candidature en franc-tireur à la présidence du Sénat face à Gérard Larcher, candidat désigné par l'UMP, il peut agacer son parti.
Une situation que Philippe Augier, maire de Deauville et candidat UDF aux Régionales de 2004, observe avec intérêt. En rupture avec François Bayrou depuis que celui-ci a créé le Modem, pas encarté au Nouveau centre d'Hervé Morin et de Jean-Léonce Dupont ; le maire de Deauville « centriste libre » rêve d'union à droite. « Une union ça ne se décrète pas. Ça se construit sur un projet », a-t-il martelé hier midi pour sa rentrée politique à Beuvron-en-Auge (Calvados) devant 200 sympathisants Bas-Normands dont Jean-Léonce Dupont.
Considéré par l'UMP comme celui qui a causé la perte de René Garrec, président UMP sortant en 2004, Philippe Augier a enterré la hache de guerre. René Garrec réélu difficilement il y a une semaine au Sénat faisait ami-ami récemment lors de la remise du Mérite à Philippe Augier à Deauville par le ministre du Budget... UMP Eric Woerst. Philippe Augier a déjà réuni le Nouveau Centre, des anciens UDF du Modem et... des UMP. « Je soutiens ce gouvernement et le Président qui mènent les réformes », concède-t-il à ces derniers.
Lorsqu'on lui demande s'il sera candidat en 2010 il répond invariablement « il est beaucoup trop tôt pour le dire. Commençons par construire un projet et à rassembler large » insistant « au-delà des partis ». Son projet reste la réunification de la Normandie « un moyen pas une fin » sur laquelle il attend que « tout le monde se positionne ».
Ses grandes idées pour la Normandie sont « le développement économique, l'aménagement du territoire, l'environnement, la Normandie réunifiée plus forte en Europe ». La gauche aux affaires régionales depuis 2004 « n'a pas tenu ses promesses. On ne voit pas grand-chose. Sinon la modernisation du ferroviaire déjà lancée par la majorité précédente ». Tiens un compliment en direction de l'UMP !
Xavier ORIOT.
Ouest-France
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"Le chef de l'Etat a créé un sentiment durable d'injustice qui déstructure la société "
François Bayrou, dans un entretien consacré au journal Les Echos, juge "simpliste" de parler, comme Nicolas Sarkozy l'a fait à New York, de sanctions contre les responsables de la crise financière: "La crise n'est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d'un système. Et ce système, c'est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France. Le président de Lehman Brothers a gagné en cinq ans 354 millions de dollars. Et cela fait un énorme scandale. Faut-il rappeler à Nicolas Sarkozy que c'est 50% de moins que ce qui a été donné en un seul jour à M. Tapie avec l'argent du contribuable?".
François Bayrou préconise un vrai FMI, capable de mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre la corruption et propose de construire d'urgence une autorité de régulation européenne.
Sur le plan intérieur, il juge qu'il faut remettre à plat notre fiscalité en arrêtant ce côté vibrionnant qui consiste à inventer une taxe par jour.
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Le géant suédois de l'ameublement n'a pas contacté Alençon. Il assure être « concentré » sur son projet dans le Calvados.
« Sur le fond, nous voulons aller à Caen. Sur la forme, on ne va pas menacer des gens d'aller ailleurs, à quelques jours d'une Commission départementale d'équipement commercial [CDEC]. Ce n'est pas notre manière de fonctionner. » Pierre Deyris, directeur de la communication d'Ikea France, est clair. « Nous n'avons jamais contacté Alençon. Nous sommes concentrés sur notre projet à Caen. »
Depuis deux semaines était pourtant évoquée une implantation dans l'Orne du géant suédois de l'ameublement (« Ouest-France » du 12 septembre). En place de celle de Fleury, aux portes de Caen. Dont le projet, qui porte sur un ensemble de 49 000 m2 (Ikea et parc commercial), doit être soumis, le 21 novembre, aux six membres de la CDEC du Calvados. Alors coup de bluff de la part d'Ikea à l'approche de l'échéance ? « Non. Ce ne serait pas une bonne, une saine tactique. »
Autre source d'inquiétude pour les élus locaux de l'agglomération caennaise : la présence, dans le projet présenté à la CDEC, d'une surface alimentaire. En fait, le transfert de l'actuel Attac (groupe Auchan) de Fleury. Mais certains redoutent que le supermarché ne se transforme ensuite en hypermarché Auchan. Enseigne dont l'arrivée dans la région caennaise fait figure, en terres Carrefour, de serpent de mer récurrent. « Un Auchan, ce n'est pas prévu. Là, nous sommes vraiment sur un transfert », précise Pierre Deyris.
Qui, au final, décrit comme « normaux » leséchanges entre Ikea et les responsables politiques caennais. Pas surpris par cette agitation pré-CDEC donc ? « Non. C'est normal. On parle d'aménagement de territoire, d'habitudes de consommation, de traditions commerciales, propres à chaque région. Il faut traiter cela avec respect. »
Virginie JAMIN Ouest-France.
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Au moment où il paraissait bien engagé, le projet d'implantation d'un magasin Ikea à Fleury-sur-Orne, connaît quelques coups de frein de la part de maires de l'agglomération Caen-la-Mer. En particulier de Rodolphe Thomas, le maire d'Hérouville-Saint-Clair. Ce qui a fait sortir de ses gonds Claude Leclère, son collègue de Fleury-sur-Orne, qui a révélé que le géant suédois pourrait aller voir ailleurs, à Alençon, par exemple (O.F de vendredi12 et de samedi13).
« Cette situation est regrettable et inquiétante, co-signent dans un communiqué les trois conseillers municipaux d'opposition de Caen, Sonia de la Provôté, Luc Duncombe et Gilles Tonani, du groupe la Voix du Centre. Ce projet était fortement soutenu par l'ancien président de Caen-la-Mer. Luc Duncombe avait su convaincre ses élus de l'important intérêt économique de cette implantation. Son investissement personnel auprès des décideurs d'Ikea avait permis de la convaincre en faveur de Caen...
C'est un projet de dimension régionale et au-delà... Nous avons besoin de ces nouveaux emplois créés par cette implantation, sachant qu'Ikea est prêt à mettre 115 millions d'euros pour l'aboutissement de ce projet... Il est irresponsable de la part de certains élus de s'opposer, pour des raisons politiques, ou de pré carré communal, à cette implantation qui créerait à terme plus de 1 500 emplois.
Pour mémoire, Ikea a affirmé, en mai 2007, qu'il créerait un véritable effet de levier sur l'économie locale en s'engageant, comme il le fait déjà ailleurs, à travailler de manière privilégiée avec tous les artisans-commerçants locaux, et d'assumer avec la région une filière de formation spécifique. Le projet de Caen est conçu comme un modèle sur le plan de la préservation de l'environnement.
Notre agglomération a besoin de cette dynamique commerciale qui bénéficiera aux commerces des centres-villes, dans une logique de complémentarité... Le candidat Philippe Duron le promettait. Aujourd'hui qu'il concentre tous les pouvoirs, il doit tenir sa parole... »
« Favorable mais perplexe »
Je n'ai jamais été opposé à la venue d'Ikea à Fleury-sur-Orne, réplique pour sa part Rodolphe Thomas, maire (MoDem) d'Hérouville-Sain-Clair. Par contre, les conditions non négociables imposées par Ikea sont en droit d'interpeller les élus.
Pourquoi créer un complexe commercial, comptant une nouvelle grande enseigne de l'alimentation, de 49 000 m2, alors que les deux autres Ikea de Rennes et de Rouen qui vont ouvrir ont une surface deux fois moins grande ? Le projet d'un Inter Ikea ne va-t-il pas cannibaliser l'ensemble de l'activité commerciale de l'agglomération et remettre en cause de nombreux emplois ?
Devons-nous rester les bras croisés et accepter la mort annoncée d'une partie des commerces du centre-ville de Caen, Mondeville 2, Hérouville... ? Comme l'a rappelé Philippe Duron, selon une étude, 400 000 millions d'euros de chiffre d'affaire commercial seraient nécessaires pour faire vivre l'ensemble des projets à venir, alors que les prévisions les plus optimistes en annoncent 200 000 millions.
Le projet Ikea, comme il existe à Rennes et Rouen, est acceptable mais le projet d'un Inter Ikea, de 50 000 m2 remettra inévitablement en cause l'équilibre commercial de l'agglomération. C'est le rôle des élus de garder un esprit communautaire et d'avoir le courage de dire certaines vérités même si elles peuvent déplaire », conclut Rodolphe Thomas.
Ouest-France
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En plein milieu de l’été, avec l’annonce du Ministre de la Défence Hervé MORIN, nous apprenons donc avec regret que la Normandie va payer le prix fort dans la nouvelle organisation de la Défense Nationale.
La méthode utilisée par le gouvernement est discutable et cette décision incompréhensible pour la Basse Normandie.
Avec le départ du 18e régiment de transmission de Bretteville-sur-Odon et du centre de santé des armées de Mondeville se sont plus de mille militaires qui vont quitter notre région, soit plusieurs centaines de familles.
Ces deux fermetures auront donc de lourdes incidences économiques et sociales pour l’agglomération caennaise.
Avec l’ensemble des élus de l’agglomération, je serais vigilant sur les compensations qui nous sont promises aujourd’hui aux travers de contrats et de plans de redynamisation des sites.
Cette décision est d’autant plus illogique qu’en Basse-Normandie, territoire marqué par l’histoire, le 18ème régiment de transmission de Bretteville-sur-Odon constitue la seule implantation régionale de l’Armée de Terre.
Rodolphe THOMAS
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source : Ouest-France du lundi 16 juin 2008
Le parti écologiste Cap 21 a entériné, hier, lors d'un Congrès statutaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), son adhésion au Mouvement démocrate (MoDem) dont il est membre fondateur. "Ca a chauffé" sur la question de la double appartenance Cap 21/MoDem, a reconnu Corinne Lepage, qui vient d'être nommée vice-présidente du MoDem. Cap 21, qui compte "entre 2500 et 3000" adhérents, garde une "autonomie programmatique et financière, mais pas politique".