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François Bayrou et Nicolas Sarkozy partagent une analyse en commun : en 2012, l'ex-troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 serait le seul capable de battre au second tour l'actuel détenteur du pouvoir. Du coup, leurs objectifs se rejoignent, même s'ils sont diamétralement opposés : pour l'un, il s'agit de parvenir à se hisser, cette fois, dans le duo de tête du premier tour ; pour l'autre, de l'en empêcher.
"Il faut tuer Bayrou." Depuis deux ans, la consigne n'a pas varié. Et la cellule élyséenne chargée de "flinguer" le président du Mouvement démocrate (MoDem) n'a pas désarmé. Pourtant, deux ans après, non seulement il est toujours là mais sa présence sur la scène politique n'a pas diminué. Le dernier sondage Ifop publié dans Sud-Ouest Dimanche du 26 avril a mis en émoi les grenadiers de l'Elysée.
"Il faut tuer Bayrou." Depuis deux ans, la consigne n'a pas varié. Et la cellule élyséenne chargée de "flinguer" le président du Mouvement démocrate (MoDem) n'a pas désarmé. Pourtant, deux ans après, non seulement il est toujours là mais sa présence sur la scène politique n'a pas diminué. Le dernier sondage Ifop publié dans Sud-Ouest Dimanche du 26 avril a mis en émoi les grenadiers de l'Elysée.
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Chasser l’écolo, il revient au galop.
Seule tête de liste à s’afficher Bas-Normande, Corinne Lepage, candidate MoDem aux Européennes pour le Nord-Ouest, est venue faire campagne dans sa région. L’avocate parisienne, ancienne élue de Cabourg, est passée vendredi par la Manche.
Près de Saint-Lô, les équipes MoDem locales ont tenu à lui montrer la future usine de méthanisation de Cavigny, un petit bijou de technologie qui doit permettre de réduire de moitié les enfouissements de déchets ménagers des communes environnantes. Bien évidemment, ce projet a fait vibrer la « Jupette » qu’elle fût de 1995 à 1997, en tant que ministre de l’Environnement d’Alain Juppé.
Mais alors, si au soir du 7 juin elle décroche un poste d’eurodéputée, ne sera-t-elle pas titillée par l’envie de rejoindre le groupe Vert du Parlement européen ? Sans envisager de sauter la barrière, mais pour rester fidèle à ses convictions, elle n’exclut pas d’avoir à voter différemment de son propre groupe.
La tête au MoDem, mais le coeur Vert, Corinne Lepage a forcément la corde écolo chevillée au corps. Le risque serait de finir par s’y prendre les pieds…
Seule tête de liste à s’afficher Bas-Normande, Corinne Lepage, candidate MoDem aux Européennes pour le Nord-Ouest, est venue faire campagne dans sa région. L’avocate parisienne, ancienne élue de Cabourg, est passée vendredi par la Manche.
Près de Saint-Lô, les équipes MoDem locales ont tenu à lui montrer la future usine de méthanisation de Cavigny, un petit bijou de technologie qui doit permettre de réduire de moitié les enfouissements de déchets ménagers des communes environnantes. Bien évidemment, ce projet a fait vibrer la « Jupette » qu’elle fût de 1995 à 1997, en tant que ministre de l’Environnement d’Alain Juppé.
Mais alors, si au soir du 7 juin elle décroche un poste d’eurodéputée, ne sera-t-elle pas titillée par l’envie de rejoindre le groupe Vert du Parlement européen ? Sans envisager de sauter la barrière, mais pour rester fidèle à ses convictions, elle n’exclut pas d’avoir à voter différemment de son propre groupe.
La tête au MoDem, mais le coeur Vert, Corinne Lepage a forcément la corde écolo chevillée au corps. Le risque serait de finir par s’y prendre les pieds…
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Le président du MoDem participait hier, à Hérouville-Saint-Clair, à une convention dans la perspective du scrutin européen du 7 juin. Environ 400 personnes y ont assisté.
Salle pleine pour François Bayrou. Ou plutôt salles pleines puisque deux ont été nécessaires afin d’accueillir les 400 personnes venues voir le président du MoDem, hier au Pôle animation jeunesse d’Hérouville-Saint-Clair .
Il participait à la quatrième des huit conventions européennes organisées par le parti politique en France, en vue de l’élection du 7 juin .A chacune son thème, le social hier.
Pourquoi à Hérouville ? Clin d’oeil appuyé du député des Pyrénées-Atlantiques à son maire MoDem, Rodolphe Thomas. « J’ai beaucoup d’admiration pour la volonté et la fraîcheur qu’il met dans la manière de gouverner une commune au profil particulier, symbolique des mutations urbaines. » En octobre, François Bayrou avait déjà passé deux jours à Hérouville.
Le président du MoDem participait hier, à Hérouville-Saint-Clair, à une convention dans la perspective du scrutin européen du 7 juin. Environ 400 personnes y ont assisté.
Salle pleine pour François Bayrou. Ou plutôt salles pleines puisque deux ont été nécessaires afin d’accueillir les 400 personnes venues voir le président du MoDem, hier au Pôle animation jeunesse d’Hérouville-Saint-Clair .
Il participait à la quatrième des huit conventions européennes organisées par le parti politique en France, en vue de l’élection du 7 juin .A chacune son thème, le social hier.
Pourquoi à Hérouville ? Clin d’oeil appuyé du député des Pyrénées-Atlantiques à son maire MoDem, Rodolphe Thomas. « J’ai beaucoup d’admiration pour la volonté et la fraîcheur qu’il met dans la manière de gouverner une commune au profil particulier, symbolique des mutations urbaines. » En octobre, François Bayrou avait déjà passé deux jours à Hérouville.
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Le grossiste caennais propose des prix « avantageux » selon l'autorité de la concurrence, jusqu'à 87 % moins cher que d'autres officines. Des tarifs dont toute maison de retraite a le droit de profiter. : Archive « Ouest-France »/Philippe Renault
Les établissements ne sont pas obligés de se fournir en médicaments dans l'officine la plus proche,a décidé l'autorité de la concurrence. Victoire pour un Caennais, qui travaille comme un grossiste.
« Il est infligé une sanction pécuniaire de 5 000 € au conseil régional de l'Ordre des pharmaciens de Basse-Normandie. » Événement rarissime, cette sanction de l'autorité de la concurrence, tombée en fin de semaine dernière. Ce qu'elle reproche à l'ordre ? « D'avoir incité une maison de retraite à s'adresser aux pharmacies les plus proches de son implantation. » Elle rappelle que « les maisons de retraite restent libres de mettre en concurrence les pharmacies ».
Mais derrière cette décision, transparaît un long conflit entre le conseil de l'ordre et un pharmacien atypique, dont l'officine est installée à Caen. Philippe Lailler, titulaire de l'enseigne, n'a pas cantonné son activité aux habitants de la Grâce-de-Dieu, quartier populaire au sud de la ville. Il emploie aujourd'hui 18 salariés, a aménagé le sous-sol de son local et investi dans des machines.
Les établissements ne sont pas obligés de se fournir en médicaments dans l'officine la plus proche,a décidé l'autorité de la concurrence. Victoire pour un Caennais, qui travaille comme un grossiste.
« Il est infligé une sanction pécuniaire de 5 000 € au conseil régional de l'Ordre des pharmaciens de Basse-Normandie. » Événement rarissime, cette sanction de l'autorité de la concurrence, tombée en fin de semaine dernière. Ce qu'elle reproche à l'ordre ? « D'avoir incité une maison de retraite à s'adresser aux pharmacies les plus proches de son implantation. » Elle rappelle que « les maisons de retraite restent libres de mettre en concurrence les pharmacies ».
Mais derrière cette décision, transparaît un long conflit entre le conseil de l'ordre et un pharmacien atypique, dont l'officine est installée à Caen. Philippe Lailler, titulaire de l'enseigne, n'a pas cantonné son activité aux habitants de la Grâce-de-Dieu, quartier populaire au sud de la ville. Il emploie aujourd'hui 18 salariés, a aménagé le sous-sol de son local et investi dans des machines.
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