- Détails
Marine Le Pen, elle, est « connue » de 71 % des personnes interrogées mais recueille une majorité de mauvaises opinions auprès de l'ensemble du panel (53 %), taux qui s'aggrave encore quand les personnes interrogées connaissent la fille de Jean-Marie Le Pen : elle recueille chez les personnes qui estiment la connaître un taux de mauvaises opinions de 74 %. À noter, enfin, le faible taux de reconnaissance de l'ancien candidat à l'Élysée Frédéric Nihous : le président de Chasse Pêche Nature Traditions, qui s'est associé avec Philippe de Villiers, n'est connu que de 29 % des personnes interrogées, loin derrière Carl Lang (40 %), qui mène une liste dissidente au FN.
J.-B. G.
- Détails
Remise en cause par le mouvement universitaire comme par le MoDem, Josette Travert se défend.Et montre des signes de fermeté.
Où en est la présidente de l'université dans ce conflit ?
Demande d'intervention des forces de l'ordre vendredi matin après qu'un laboratoire a été visité ; rebelote mardi soir, après une plainte pour une intrusion sans effraction dans le bâtiment de Sciences. La présidente de l'université Josette Travert semble tentée par la fermeté. « Il existait un risque pour les locaux et les personnes », commente-t-elle en évoquant les événements de la semaine dernière. Depuis, une dizaine d'agents de sécurité supplémentaires ont été appelés en renfort pour empêcher ces entrées indésirables.
De la même manière, Josette Travert nie clairement toute légitimité à l'assemblée générale. « Elle a été créée par ceux qui animent le mouvement. Le conseil d'administration est représentatif de l'ensemble de l'université : il a été élu par tous ses membres. »
Et dans les actes ?
L'université avance à tâtons, pour tenter de ménager la chèvre et le chou. Un exercice compliqué, sorte de « ni ni » qui aboutit à l'inaction. Pas de reprise des cours programmée pour le moment. « On rouvrira dès qu'on le pourra, pour que les enseignements se passent dans les meilleures conditions. Si on ouvre les bâtiments sans avoir organisé un emploi du temps et la fin de l'année, les conditions ne seront pas réunies. » Pas d'adhésion à la nouvelle initiative lancée par sept présidents d'université qui ont interpellé le Président de la République dans le journal Le Monde ? « L'appel, je ne l'ai pas signé. J'avais entendu parler d'une démarche mais il n'y a pas eu de suite », glisse-t-elle. Contrairement à celui de février. Finalement, un geste d'apaisement du gouvernement serait le bienvenu. « Ça aiderait », convient-elle.
Josette Travert n'est-elle pas prisonnière de sa position ?
À la fois présidente de l'université de Caen Basse-Normandie et maire-adjointe PS de Caen... Josette Travert cumule postes et missions. Au point que le MoDem et les acteurs du mouvement étudiant demandent sa démission du poste de l'université. « Il y a une équipe de direction, répond-elle. Mes décisions, je ne les prends pas toute seule et toute mon équipe n'est pas au PS. J'assume le fait d'être à la fois présidente d'université et élue du PS. Même si, parfois, ça n'est pas facile. Un président, comme son équipe, est toujours exposé aux critiques contradictoires. »
- Détails
- Détails
- Détails
Jean-Michel Aphatie : Bonjour, François Bayrou.
François Bayrou : Bonjour.
Le livre que vous signez qui est très attendu et que vous évoquez ce matin sur RTL, pour la première fois, sera en vente à partir de demain en librairie. Il est édité chez Plon. Il s'intitule "Abus de pouvoir". Que représente ce livre pour vous, François Bayrou ?
Vous voyez, nous vivons depuis plusieurs mois, depuis quelques mois après l'accession de Nicolas Sarkozy au pouvoir, une période...
... Deux ans, pratiquement...
... Deux ans maintenant, une période très troublée. Dans cette période troublée, il y a des millions de Français qui trouvent qu'il y a des dérives, qu'il y a des choses qui ne sont pas acceptables, qui sont mal à l'aise, qui pour quelques-uns d'entre eux, sont indignés mais ils n'arrivent pas à identifier clairement le projet qui, à ce point, les trouble.