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Sur un an, entre octobre 2007 et octobre 2008, le chômage augmente de 9,7% au niveau régional: 8,6% dans le Calvados, 8,5% dans la Manche et 14,7% dans l'Orne. Contre 4,5% en France métropolitaine. Seuls les chômeurs de longue durée (plus d'un an) et de très longue durée (plus de deux ans) poursuivent leur baisse: -2,1%.
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François Bayrou (MoDem) : "Un double manquement" (Le monde)
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Dimanche 23 Novembre 2008, François Bayrou était invité sur France Inter à 17h00 en partenariat avec I Télé.
Evoquant la situation du Parti socialiste français, François Bayrou, invité de l'émission Dimanche soir sur France Inter et I-Télé, a estimé, dimanche 23 novembre, qu'"il y a là les germes en tous cas de quelque chose de très grave et de très lourd pour un parti qui au fond, au bout de presque 40 années d'existence, est en bout de cycle". Pour lui, Ségolène Royal et Martine Aubry ne s'affrontent pas sur des idées mais "s'insupportent l'une l'autre".
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« S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, [les chefs d’Etat] seraient inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. »
Par Corinne Lepage, 17 novembre 2008
Alors que le G20 peine à établir les prémisses de ce que pourrait être de nouvelles régles du jeu de la finance internationale, voire du capitalisme , on ne peut que constater la différence de traitement entre la crise financière et la crise écologique et climatique. L’urgence de la première n’est pas contestable et on peut que souscrire aux souhaits de certains Etats de voir mettre en place un nouveau Bretton Woods.
Il faut toutefois souligner qu’en s’attaquant au volet financier de la crise mondiale, les chefs d’Etat refusent en réalité de s’attaquer aux causes, la transformation du capitalisme , la croissance des inégalités et les bases artificielles de la croissance passée fondée sur la spéculation et l’économie financière , pour ne viser que les effets.
S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, ils serait inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. Or, le volet énergétique et climatique de cette même crise présente le même caractère d’urgence, car, comme en matière financière , tous les voyants sont au rouge.
En avril 2008, Nicholas Stern s’exprimait ainsi :
« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. »